Le grand confinement
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Bonjour les
enfants !
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Bonjour Madame.
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Tout le monde est
présent ? vous vous êtes bien fait votre auto-nettoyage en entrant ?
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Oui Madame.
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Reprenons le cours
d’histoire. Nous nous sommes arrêtés où la dernière fois ?
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Le 21ème
siècle Madame.
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D’accord. Donc nous
allons parler du grand confinement. Vous en avez entendu parler par vos parents
et grands-parents ?
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Oui madame, ils ont
des ancêtres qui ont vécu cela.
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Tous vos ancêtres
qui vivaient à cette époque ont connu le confinement. Cela a été une période
dans l’histoire de l’humanité la plus terrible. Laissez-moi vous expliquer ce
qui s’est passé…
En l’année 2020 de
la datation de l’époque, soit AN 01 de notre civilisation, en début d’année,
pendant la fin de la période hivernale, un virus saisonnier fait son
apparition, semble-t-il dans l’ancienne Chine. Au troisième mois du cycle, au
printemps, cette grippe plus virulente que jamais se répand du fait de la
mondialisation. Les humains se déplaçaient physiquement et pouvaient alors se
contaminer facilement sans possibilité de se défendre. Il faut savoir qu’à
cette époque, on inoculait des virus affaiblis dans le corps des personnes afin
que notre système immunitaire mémorise la bactérie malade on dit se faire vacciner,
c’était le terme. Avec une aiguille…
(Grimaces des
enfants présents)
La médecine de
l’époque ne reconnaissait plus les anciennes médecines naturelles, ni les
plantes, ni les principes énergétiques qui font notre base de vie et de santé
maintenant.
La propagation de la
maladie est telle que l’on se met à confiner, isoler les êtres humains. Pays
après pays, les personnes sont obligées de rester à domicile.
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Madame, elle tuait
beaucoup cette maladie ?
Au début, c’est ce
que l’on nous faisait croire. Il est clair que les pays n’avaient pas pu
préparer le « vaccin » et que les personnes âgées étaient de ce fait
plus fragiles et à risque. Mais à part cela, nous assistions comme toutes les
années à une maladie dite saisonnière. Il faut aussi savoir que les hommes, à
cette époque, n’avaient aucun respect de leur environnement. De ce fait, il
existait un dérèglement climatique et il fut possible que le virus se soit
adapté en conséquence. En fait il est probable que l’homme du 21ème
siècle soit le propre créateur de ce virus !
Ce virus s’appelait
coronavirus du fait de sa forme, je vous le dessine mentalement…
Il existait bien
avant et avait déjà contaminé sous une autre forme. Il mute rapidement.
Peu de temps après
l’isolement des pays, et la fermeture des frontières…vous vous rappelez le
principe des frontières ? Ça fait partie du cours de philo sociologie… Non
ce n’était pas un mythe, Mathieu…ok, donc je continue. Progressivement les pays
ont mis en place un confinement, et ont appliqué des degrés de plus en plus forts
de répression en cas de non-respect des règles.
Dans notre culture,
les français nos ancêtres, cela a été particulièrement dur. Il faut dire que
nous venons d’un peuple qui avait combattu les privations de liberté
individuelle, ce fut donc compliqué d’accepter cela.
En quelques
semaines, les règles s’alourdissent, et nous rentrons dans un état d’urgence
sanitaire.
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C’est quoi
Madame ?
On donne à quelques
personnes seulement, comme le conseil des sages par exemple, le droit de mettre
en place ce qu’ils pensent être utiles sans en rendre compte aux autres conseils.
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Mais, ce n’est pas
collectif !
Tu as raison Yseult, le
danger quand on donne ce genre de « pouvoir » c’est l’abus que l’on
peut en faire. C’est ce qui va se passer. Et cela ensuite dans tous les pays.
Le sentiment de
solidarité des peuples va se transformer en quelques mois en un sentiment
d’oppression. Alors que le virus aurait dû disparaître, les organes de
communication enferment la population dans un cycle continuel de panique et de
peur.
A la fin du 5ème
mois du cycle annuel qui se nomme à l’époque mois de Mai, le coronavirus a
contaminé près de 60% des peuples et a tué environ 5 % des personnes âgées et
fragiles dans les pays qui étaient « industrialisés ». C’est
important pour l’époque mais les maladies de ce genre avaient cet impact.
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Madame, ils n’utilisaient
pas la médecine préventive
Bonne question,
Simon. Le pays d’où démarre l’épidémie avait pour origine une médecine qui nous
a beaucoup inspiré, mais qui n’était pas reconnu à cette époque. On ne faisait
pas dans la prévention mais dans la guérison du symptôme pas de son origine. Il
faut savoir que pendant longtemps, nos ancêtres avaient coutume d’enlever en
partie ou totalement un organe, de couper des membres ou de brûler des
cellules. Ils ne soignaient pas, ils réparaient comme ils pouvaient. Leur
capacité à réparer était d’une précision étonnante, mais sans tenir compte des
principes élémentaires de l’universalité de l’énergie. Lorsqu’un membre était ôté
comme un bras par exemple, il appelait le « symptôme du membre fantôme »
et pensaient que le membre n’existait plus alors que son essence même était
encore là. Ils seraient surpris de voir comment nous avons su utiliser ces
sensations fantômes.
Il circulait une
information de médecins, de savants et d’hommes de science qui disait que les
hommes de pouvoir s’étaient concertés afin d’utiliser un virus pour reprendre
en main leur population. En effet, depuis de long mois, une tension existait
car certains avaient des avantages et d’autres vivaient dans la misère. Pour le
mot « misère » merci de regarder votre livre de préhistoire
économique ou les fondements d’injustice sociale.
La population se
trouva coupé en deux catégories : ceux qui prônaient le confinement comme
obligation et ceux qui acceptaient le confinement mais le considéraient comme
temporaire ou accessoire.
Lorsque le vaccin
fut trouvé, les gouvernants confinés imposèrent pour le bien de tous celui-ci.
Les réfractaires
refusèrent d’être vaccinés.
Les hommes
politiques de l’époque, considérant que les réfractaires devenaient dangereux
prirent dont une mesure forte en instaurant la loi martiale rapidement.
Couvre-feux,
arrestations arbitraires, emprisonnement en camp d’isolement et vaccins par la
force.
Suite à une vidéo,
c’est-à-dire une image en deux dimension sur un support physique, merci de
réviser vos cours d’histoire de la communication humaine, où deux militaires
exécutent une personne parce qu’elle n’avait pas de « laissez
passer » après le couvre-feu, les peuples s’enflamment et les foyers de
résistance réfractaires s’organisent.
Les témoignages
effrayants des personnes qui ont réussi à s’enfuir des camps d’isolement
circulent. Les mots oubliés tels que « camps de la mort », refont
leur apparition.
Nous sommes
d’ailleurs dans la première région de résistance, le Vercors a toujours été
historiquement un lieu de combat de l’oppression ou les réfractaires qui s’étaient
donné le nom de Voconces prirent rapidement possession des lieux.
Pendant ce temps, un
gouvernement mondial est constitué, l’ordre de la terre, et des combats
acharnés entre les populations asservis et les militaires de NOR (new earth
order) se déroulent partout dans le monde.
Des pays qui n’acceptent
pas ce nouvel ordre rentrent dans la dissidence. La Suisse, aujourd’hui
capitale du savoir, fait partie des pays non-grata. Les suisses résidant à
l’étranger font l’objet d’une chasse aux sorcières. Les pays orientaux, et
moyen-orientaux sont bombardés, pris d’assaut et leur énergie fossile
récupérée.
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C’est quelle énergie
fossile madame ? dans les cours on parle du Karbon et du pétrole…
Du charbon, Angéline.
Principalement du pétrole car les véhicules à l’époque fonctionnait avec des
moteurs à explosion, et non le solaire, ou l’énergie quantique comme
maintenant.
Un autre phénomène
sociologique mondial fit son apparition : rappelez-vous des confinés. Ceux-ci
avaient pris l’habitude d’être en confinement et créèrent un véritable mode de
vie. Bientôt, à force de vivre ainsi, ils finirent par devenir agoraphobes, et
se comportèrent comme le décrivait Isaac Asimov dans son livre les cavernes d’acier.
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Madame, ça veut dire
quoi agoraphobe ?
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Tiphaine, cela veut
dire qu’ils ne supportaient ni la foule ni de sortir en dehors de leur
domicile.
Finalement, après
plusieurs années de combats et de guérillas, les gouvernements confinés
décidèrent de cesser les combats avec les réfractaires et constituèrent d’énormes
cités sous cloche, les dômes. Le plus grand dans notre région se nommait Lyon.
Cela mettra définitivement fin au grand
confinement qui dura finalement près de 10 ans et aura décimé directement ou
indirectement 20% de la population mondiale.
Ce sera la fin de la
démocratie telle que nous l’entendons et la mise en place d’une gouvernance des
six.
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Le cours est
terminé, avez-vous des questions ?
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Pourquoi nous ne
vivons plus sous les dômes, Madame ?
Nous n’avons jamais
vécu sous les dômes, ni nos ancêtres. Ils étaient les réfractaires regroupés en
tribus à l’extérieur des dômes.
Les confinés ont
fait une petite erreur qui leur fut fatale...Ils n’avaient
pas compris que l’homme ne peut vivre sans contact social physique et que nous vivons que parce que nous sommes entourés d'interconnections énergétiques et de bactéries. L'isolement et l'aseptisation ont terminé ce que le coronavirus avait commencé, la fin d'une culture, d'une civilisation.
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Fin du cours d’histoire
les enfants, il est temps maintenant de travailler sur la communication
mentale. En cercle autour de moi, récitez vos mantras de concentration.
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